La confession d’une âme fausse

 

C’est un jeune homme inquiet qui demande au spécialiste de lui supprimer son âme abimée avant d’en réclamer une délaissée par un autre.
Il hérite de celle d’un soldat mort à la guerre et découvre que cette cohabitation va être compliquée. Confronté à la plainte de son âme, commence alors une enquête quasi-policière pour tenter de rétablir un peu de l’ordre des choses. Jusqu’au vertige.

La Confession d’une âme fausse témoigne du conflit intérieur qui consume tous ceux qui ne peuvent se résoudre à voir l’humanité s’autodétruire sans pouvoir rien y faire. Ce récit de transformation, quasi-kafkaïen, imprégné d’une poésie déchirante, est aussi celui de la perte de repères, de sens, de l’identité qui taraude nos sociétés contemporaines. Écrit par Ilarie Voronca en 1943, il témoigne de son génie de conteur ironique et malicieux, mais aussi un rien désespéré…

 

Ilarie VoroncaVoronca, par Robert Delaunay

Ilarie Voronca (1903-1946) a été un des grands noms de l’avant-garde de l’entre-deux-guerres. Ce Roumain exilé à Paris a fondé à Bucarest la fameuse revue 75 HP avant de gagner la capitale française où il continua à publier de nombreux recueils de poésie, s’essayant durant la guerre et alors qu’il est résistant à la prose. C’est dans cette période qu’il rédige Souvenirs de la planète Terre et l’Interview. Suicidé en 1946, il repose à Pantin dans une tombe qui vient d’être sauvée de la destruction.

Confession d’une âme fausse
L’ÉVEILLEUR
Parution : 8 novembre 2018
120 pages | 12 €

Diffusion Harmonia Mundi Livres

La presse en parle :

Libération

 

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